Agression rwandaise : Christophe Mboso N'Kodia accuse le Rwanda auprès de ses pairs africains

Par Chris kalu

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Le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso N'Kodia a tenu le mardi 21 juin 2022 par visioconférence une grande réunion ayant regroupée tous les présidents des assemblées nationales d'Afrique.

Les échanges entre le speaker de la chambre basse du parlement congolais et ses pairs africains ont tournés autour de la situation sécuritaire à l'Est de la république démocratique Congo, marquée par l'occupation de la cité frontalière de Bunagana en territoire de rutshuru au Nord-Kivu par les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

Christophe Mboso N'Kodia a saisi l'occasion pour solliciter à ses pairs de mener un plaidoyer auprès leurs chefs d'états et des gouvernements respectifs en vue d'obtenir la condamnation sans équivoque de l'agression rwandaise en Republique démocratique du congo.

"les plans macabres du Rwanda contre la république démocratique du Congo se sont illustrés successivement en 2000 du CNPD et du M23 en 2012 et voilà actuellement réanimé, armé, équipé en 2022 et pourtant le M23 a été déclaré par les nations unies comme un mouvement terroriste" a-t-il rappelé.

avant de poursuivre que :

"l'agression actuelle de la république démocratique du Congo par le Rwanda sous le label du M23 est couronnée par l'occupation illégale de Bunagana avec la complicité et l'implication de l'Ouganda" a-t-il indiqué.

A cet effet, dit Christophe Mboso N'Kodia, l'assemblée nationale congolaise rejette la ratification de l'accord économique conclue avec l'Ouganda.

"Face à cette guerre injuste que nous impose le Rwanda sous le label du M23 aux conséquences néfastes, la chambre basse du parlement congolais exige du Rwanda le retrait pire et simple des ses troupes et leurs alliés sur le sol congolais" a conclu Christophe Mboso d'un ton ferme.

Il sied de rappeler que la cité frontalière de Bunagana se trouvant en territoire de rutshuru au Nord-Kivu est toujours sous occupation des rebelles du M23 et leurs alliés depuis le 13 juin dernier, contrairement aux informations faisant état d'une probable récupération de cette cité par les forces armées congolaises.