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Par Cink Inkonge
Le porte-parole du ministre provincial en charge de l'éducation de la ville de Kinshasa , Chadrack Barata vient de couper court la rumeur selon laquelle Charles Mbutamuntu aurait outrepassé les instructions du Ministre national de l'enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba en autorisant les bureaux gestionnaires de percevoir de l’argent dans les écoles publiques.
Approché par le média en ligne ACTUALITE-NGOLOO.NET, Chadrack Barata a, sans langue de bois démenti cette information diffusée par un média de la place, en début d'après-midi de ce mercredi 27 septembre 2022.
À l'en croire , le souci pour le ministre Charles Mbutamuntu est de renforcer la supervision contre les structures spécialisées avec les antivaleurs.
« La première chose à savoir est que le ministre national n'a jamais fixé les frais d'appui au besoin des enseignants. Ces frais ont été fixés par l'arrêté du Gouverneur de la ville et ce, conformément au souci du ministre national de soulager les enseignants du secondaire en attendant que le gouvernement de la République concrétise ses efforts déjà en cours pour améliorer tant soit peu les conditions de vie des enseignants », a-t-il précisé.
Il a, par ailleurs indiqué que le ministre provincial Charles Mbutamuntu avait dans son agenda prévu une rencontre d'échanges ce jeudi 28 septembre avec les syndicalistes des écoles protestantes après l'avoir fait avec ceux des écoles catholiques , car « les fameux 10% seront affectés à l'appui des bureaux gestionnaires dans leur travail de supervision en vue de soutenir la lutte contre les antivaleurs», souligne-t-il.
Profitant de l'occasion, Chadrack Barata a tenu à rassurer les kinoises et kinois que le climat de collaboration entre Tony Mwaba et Charles Mbutamuntu est au beau fixe.
Il sied de souligner que grâce aux efforts du ministre Tony Mwaba en collaboration avec le ministère provincial en charge de l'éducation,le pourcentage des frais affectés à l'appui des enseignants est passé de quatre-vingts (80) l'an dernier à quatre-vingt-dix (90) cette année. Ce, dans le souci de matérialiser la vision du Chef de l'État,Félix Tshisekedi.
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