Rédaction : +243818143137
L'homme africain est reconnu par son hospitalité légendaire, sa générosité et sa bienveillance, chose qui aurait occasionnée d'après l'histoire, l'avènement d'une civilisation étrangère en lieu et place sa propre civilisation “civilisation Bantu” vécue avant l'époque coloniale.
En interrogeant l'histoire, nous avions retrouvé de traces affirmant «que l'homme africain vivait du peu qu'il gagnait en toute quiétude dans la pêche, l'agriculture, la chasse et autres sans pour autant déranger sa communauté, par contre poursuivent les documents exploités, l'homme africain travaillait au bénéfice non seulement de sa famille mais plutôt de la grande communauté africaine»
"Autres temps, autres moeurs" dit-on, les pays africains accèdent à l'indépendance vers les années 50, la république démocratique du Congo quant à elle, obtiendra son indépendance le 30 juin 1960. L'histoire atteste que vers les années 60 jusqu'en 1990, sous le règne du maréchal Mobutu le banditisme urbain n'était qu'un simple mot du dictionnaire français sans qu'il ait ses effets au Zaïre de Mobutu.
La situation commence à se dégrader en 1991 avec le pillage dû notamment à la crise économique, d'où le banditisme urbain commençait à prendre corps à Kinshasa. Mobutu partit en 1997, Mzée arrive avec les Kadogo, les congolais y croient au changement dans tous les secteurs de la vie national.
En dépit de l'arrivé de celui qu'on surnomme "le soldat du peuple" le taux de criminalité urbaine ne cesse de prendre de l'ascenseur. Les jeunes Kinois s'investissent dans le banditisme urbain sous prétexte de manque d'emploi pour des jeunes.
Au début des années 2000, après le pillage de 2001, le banditisme urbain s'institutionnalisa sous le label du pseudo “Kuluna". Sans crainte, les jeunes commença à se promener avec des armes blanches notamment les machettes et autres instruments pour ravir aux paisibles citoyens leurs biens acquis avec beaucoup de peine.
Le gouvernement d'alors mettra toutes dispositions nécessaires pour en finir avec ce fléau qui commençait à l'époque à avoir une allure inquiétante, malheureusement toutes ses dispositions n'atteindront pas l'objectif visé, celui de mettre fin à ce phénomène Kuluna.
Kinshasa capitale de la république démocratique du Congo dont la population est estimée à plus de 15 millions d'habitants plus que le Gabon entier, sera comme toute la république frappée par la hausse du taux de chômage pour un pays en majorité des jeunes. Alors ces derniers trouveront la situation de chômage comme une véritable aubaine pour eux, de ravir aux citoyens leurs biens pour survivre avec leur dépendant.
L'allure que prenait le phénomène Kuluna laissait perplexe la population, le gouvernement opta d'envoyer les Kulunas dans les provinces les plus lointaines de Kinshasa comme "ANGENGA, BULOWO et autres. Mais le phénomène Kuluna ne cessa point et deviendra au contraire encore pire qu'avant, c'est ainsi que le gouvernement opta en 2014 pour une opération appelée "opération Likofi" consistant à tuer à bout portant sur les Kulunas "présumés" sur base d'un cassier judiciaire du "présumé" Kuluna.
L'opération sera saluée et applaudi par la population victime qui voyait la fin de ce phénomène grâce à l'opération "Likofi". Plusieurs Kulunas en majorité des jeunes seront tués à bout portant dans leur quartier et devant leur membre de famille. Des scènes difficiles à digérer tant pour la famille et la communauté environnante.
Certains Kulunas ont à cet effet, changé des villes et des noms en vue d'échapper à l'opération "Likofi". Bien que le calme soit revenu dans la ville province de Kinshasa grâce à l'opération "Likofi", les organisations de droit de l'homme en synergie avec certaines familles de victimes ont crié au scandale en demandant à l'État congolais de s'attaquer à la vraie cause "le chômage" en lieu et place de tuer les innocents, avaient avancé comme raison.
L'opération "Likofi" sera très vite arrêtée et quelques temps après le phénomène Kuluna a repris surface...
A ce jour, le phénomène Kuluna évolue en toute quiétude dans la ville province de Kinshasa et dans certaines provinces du pays. Des images insolentes contrairement aux mœurs bantou où on peut voir les Kulunas coupaient la chaire humaine à l'aide d'une Machete, couteau et cela sans pour autant nous gêner.
Contrairement à son prédécesseur, le président Félix Tshisekedi opta pour la restauration du service national créé par Mzée Kabila. A travers ce service, le chef de l'état entend des jeunes délinquants une transformation totale pendant la période d'apprentissage des travaux champêtres à Kaniama kasese afin que ces Kulunas soient utiles dans la société.
Initiation salvatrice aux yeux des kinois mais qui laisse des interrogations si réellement envoyer les Kulunas au service national serait une solution pour pallier à ce phénomène?
La recrudescence du banditisme urbain à Kinshasa reprend de la plus de belle de manière, chaque jour qui passe l'on assiste à des scènes de désolation où ces jeunes délinquants s'illustrent à des actes de barbaries en s'affrontant entre eux en toute quiétude dans les artères de la capitale, pire encore ils défient les agents de l'ordre commis à la sécurisation de la population civile.
Des vidéos circulant sur la toile où l'on peut voir les jeunes Kuluna abattre un élément de la police dans la commune de Makala, la même scène a été vécue à Kimbanseke ainsi que partout ailleurs. A N'sele par contre deux Kuluna ont été brûlé vifs dans un cas de justice populaire.
A cet effet, un autre agent de la police nommé Sadam avait ouvert le feu sur un Kuluna à Mombele dans la commune de Limete. Ce dernier s'est vu menacé par ce délinquant détenant la Machete entre ses mains. la vidéo a fait le tour de la toile et la population en grande majorité a félicité cet argent de l'ordre pour son professionnalisme. il avait par cette occasion reçu le trophée 100% Bopeto comme meilleur policier de l'année. Une initiative du magazine 100%Bopeto, du journaliste Osée Ngolo Nkiani Augustin dit LeCadet des Journalistes.
Alors la question se pose, que faire pour éradiquer ce fléau qui évolue dangereusement au quotidien ? les uns pensent qu'il faut augmenter l'effectif des agents de l'ordre, car la ville de Kinshasa avec une population estimée à 15 millions d'habitants ne peut guère se contenter de 13 mille éléments de la police.
Doter à ces agents les moyens conséquent pour mettre fin au phénomène Kuluna qui détruit l'avenir des jeunes Kinois. les autorités tant provinciales que nationales sont appelés à s'impliquer davantage en cherchant des mécanismes pour que la paix chèrement acquise avant l'indépendance revienne à Kinshasa et dans plusieurs provinces du pays où ce phénomène s'est répandu.
Комментарии