Rédaction :+243818143137
Par Ghislain Maduali
En perceptives de la reprise du processus de Nairobi ce 16 novembre, entre le gouvernement congolais et tous les groupes armés qui sévissent à l'est du pays, l'EAC plaide pour l'inclusivité qui se traduit par l'intégration de tous les groupes armés y compris le M23, exclu de ce processus. Kinshasa est d'accord à sa réintégration, mais pose des conditions dont son retrait des zones occupées
Déclaration faite par le porte-parole du gouvernement et ministre de communication et médias Patrick Muyaya Katembwe à l'issue d'un briefing organisé le samedi 05 novembre 2022.
«Aujourd'hui on parle de traîtrise, c'est parce qu'on a voulu infiltrer l'armée, par des gens qui, lorsque le mot d'ordre est donné, perturbent tout le plan. Et donc l'idée aujourd'hui, et cela doit-être bien clair le M23 doit se retirer des positions occupées, jusqu'à la délimitation qui a été faite, avant d'être réintégré dans le processus comme tous les autres groupes armés.
Parce que, si justement ils ont été exclus du processus, parce qu'ils ont fait recours aux armes.
Et donc tous les chefs d'États de la régions avaient convenu que plus personne ne touche les armes, sinon il y a la force.
C'est ce qui va arriver» a-t-il déclaré
Reste à savoir, si ce mouvement rebelle va s'inscrire sur la logique de Kinshasa qui, visiblement semble plus motiver, par la montée en puissance des FARDC sur le terrain ainsi que la mobilisation générale lancée par le Président Félix Tshisekedi, qui a déjà commencé à porte ses fruits avec l'enrôlement de plus de 3000 recrues pour renforcer les rangs de l'armée nationale.
Commentaires