Par : John Bombambo
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Au cours d'un briefing de presse qu’il a animé conjointement avec le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, ce mercredi dernier, Modero Nsimba n'a pas manqué de faire savoir que l’agression dans l'est de la RDC est située au plan géographique et juridique au patrimoine universel, et qui se déroule essentiellement dans les aires protégées , à savoir le parc de Virunga qui a engendré des pertes énormes aussi bien au niveau environnemental, humain et économique.
Il a aussi soulevé que ces agressions ont entrainés entre autres la perte en termes d’emplois avec la fermeture des projets touristiques et de certains chantiers de construction des centrales hydroélectriques, l’occupation de certains sites touristiques, le mouvement des populations, le braconnage, la perte des espèces protégées comme des gorilles, etc.
Signalons que la RDC a cédé ces 8.000 hectares à l’humanité mais ce patrimoine censé être mondiale n’est pas protégé par la communauté internationale qui pourtant en tire profit.
Le ministre du tourisme déplore surtout l'attitude indifférente de la communauté internationale face aux crimes perpétrés dans ces aires protégées qui font partie du patrimoine mondial et avance que face à la persistance de l'insécurité dans cette zone, la gestion de ces aires protégées devra être confiée aux militaires, puisque ces terres se trouvent dans une région sous le régime de l'état de siège.
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