Par Cink Inkonge
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Israël Hugues Bwene, chercheur indépendant et spécialiste des questions internationales a, au cours d’un entretien lui accordé à la rédaction d'actualite-ngoloo.net,le mercredi 10 août 2022, suggéré la création d’une "Banque nationale de développement" pour accompagner financièrement le programme de 145 territoires.
À l'en croire, le financement innovant serait le moyen par excellence afin d’éviter le fiasco après le lancement de ce grand et ambitieux projet du chef de l’État.
« Je préconise le financement innovant comme étant la voie idéale pour palier à la difficulté de subvention de ce projet de 145 territoires », a-t-il précisé.
Et de poursuivre :
« Je suggère à l’État congolais la mise en place de la Banque Nationale de Développement où l’État contribuerait à hauteur de 40 ou 50 % des capitaux et les 50 autres proviendraient des grands bailleurs de fonds ou des investissements privés ».
Les investissements privés souligne-t-il ont été d’un apport considérable pour le développement à travers l’histoire des nations.
Israël Hugues Bwene a par ailleurs préconisé que l’État peut, à travers la Banque Nationale de Développement,redynamiser la participation du Fonds de promotion de l’industrie(FPI) dans le développement du pays,notamment dans la promotion de l’essor de l’industrie congolaise,dans l’assainissement de l’environnement socio-économique des entreprises par le financement des projets de construction ou de réhabilitation des infrastructures économiques et sociales,car pense-t-il le FPI est quasi inexistant,en dépit de l’existence de la Taxe de Promotion de l’Industrie(TPI),créée par l’ordonnance-loi 89-031 du 07 août 1989, comme la principale source de revenu de cet établissement public à caractère administratif et financier.
Il convient de rappeler que le programme de 145 territoires a été lancé au mois de février dernier.Le gouvernement congolais attend des résultats au terme de son planning où il vise matérialiser des avancées significatives,notamment :le
relancement de l’économie du pays à partir de pôles de croissance locale ;
la réduction de la dépendance des importations des biens intermédiaires, des produits alimentaires de base, en soutenant la production intérieure des biens de consommation courante pour garantir sa souveraineté alimentaire ;
le renforcement de la résilience aux chocs exogènes et de diversifier les sources de croissance.
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