Par Salem Buabua LaGâchette, Directeur des informations et publications à Actualitengoloo.net
La République démocratique du Congo reste à ce jour un terrain de scène de la théâtralisation politicienne. Pas de distinction entre les vrais et les faux, voire même les religieux et les traditionnels.
Il y a pas longtemps que nous avions assisté à une série de scène dans le processus de désignation du nouveau président de la commission électorale nationale indépendante (CENI) en remplacement de Corneille Nanga entre les chefs religieux qui constituent la plateforme confessions religieuses.
La désignation de Dénis Kadima à la tête de la CENI avait suscité beaucoup d'indignation d'abord entre les chefs religieux eux-mêmes et aussi à l'ensemble de la classe politique.
En réalité, les politiciens, les religieux et les autorités traditionnelles ne se montrent pas plus préoccupés de la misère du peuple, un peuple qui croupit dans la souffrance, guerre, chômage, insécurité et abandonné à son triste sort.
Aucun politicien, ni chef religieux, ni moins une autorité coutumière n'a pris l'audace de se soulever et organiser des manifestations pour le social de la population Congolaise sans les intentions de viser un intérêt personnel. Tous sont préoccupés par les élections, les quotas dans la répartition des postes, Etc.
Les aventures récentes sont celles vues à la dupe de tous par les autorités traditionnelles et coutumières de la République démocratique du Congo sur la situation sécuritaire dans l'Est .
Ces dernières avaient accordées un ultimatum de 6 jours au Rwanda de retirer sa troupe rebelle du M23 dans la partie Est du pays et faute de quoi le Rwanda serait annexé à la RDC, chose qui n'a pas été faite.
Je rappelle que la déclaration de sa majesté Mfumu Difima était faite le 25 juin dernier soit 15 jours passés.
En quoi doit-on assister ? le délai de 6 jours étant passé, ce dernier n'a fait aucun signe de vie suite à sa déclaration.
En bref, cette politique de faire de la population Congolaise un dindon de la farce ne fait que reculer le pays dans la médiocrité et mendicité.
C'est par-là que j'interpelle les autorités politiciennes , religieuses et traditionnelles à une prise de conscience pour l'intérêt général de la nation .
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